Comment choisir un emballage écologique pour vos produits ?

 

Comment choisir un emballage écologique pour vos produits ?

 

Découvrez tout ce que vous devez savoir sur les emballages écologiques. Évitez les pièges courants et assurez-vous qu’un emballage est réellement respectueux de l’environnement pour votre démarche éco-responsable.

L’urgence environnementale requiert la mise en œuvre rapide de bonnes pratiques dans les habitudes de tri et de recyclage des emballages, aussi bien ménagers que professionnels. Les industriels l’ont bien compris en délaissant au maximum les emballages en plastique au profit de matériaux recyclables comme le carton, le papier, le verre ou le métal. Si c’est là une belle opportunité de se forger une image de marque verte, c’est aussi malheureusement le créneau choisi par certains pour vendre des produits polluants sous couvert de greenwashing. Avec nos explications, apprenez à reconnaître un emballage réellement éco-responsable.

Qu’est-ce qu’un emballage écologique ?

Un emballage écologique se définit comme étant conçu de manière à limiter son impact sur l’environnement. Cela peut signifier qu’il est fabriqué à partir de matériaux provenant eux-même d’un recyclage, ou alors qu’il deviendra un déchet valorisable c’est-à-dire recyclable à son tour. L’éco-conception d’un emballage englobe l’utilisation de matériaux recyclés, biodégradables ou compostables, mais elle inclut également des méthodes visant à limiter le recours aux matières premières et réduire l’empreinte carbone.

Les différents types d’emballages

Il existe autant de types d’emballages que de matériaux. Parmi eux, certains sont de gros pollueurs quand d’autres se montrent vertueux car éco-conçus. Leur différence tient dans leur proportion à contenir des substances naturelles ou chimiques, bonnes ou nocives pour l’environnement, et dans le traitement de leur fin de vie. Voici un aperçu des emballages les plus courants :

  • Emballages en plastique : notamment utilisés en cosmétique et en alimentaire, y compris ceux en polystyrène, ils polluent énormément car ils se dégradent lentement dans la nature, en contaminant les sols et en mettant en danger l’écosystème. Ils sont très peu valorisés, seuls 9 % sont recyclés. Ils sont généralement enfouis ou incendiés.
  • Emballages en papier recyclé : issus de papiers déjà valorisés, provenant essentiellement du tri sélectif, ils réclament peu de matières premières. On les retrouve sous forme de sacs en papier kraft ou dans les colis. Notez que le papier kraft séduit les amateurs minimalistes qui choisissent ce type d’emballage pour de nombreuses occasions.
  • Emballages en carton : comme le papier précédent, le constituant principal de ces emballages provient de matériaux recyclés, pour finir par devenir eux-mêmes recyclables, tout comme leurs accessoires. Le taux de recyclage des emballages en carton avoisine les 72 %, ils sont considérés à ce jour comme les emballages courants les plus écologiques.
  • Emballages biodégradables et compostables : ils sont issus de matières naturelles telles que la canne à sucre, le bambou ou le maïs. Ils peuvent être compostés parmi les déchets organiques car ils se décomposent sans laisser de résidus nuisibles pour l’environnement.

Les emballages éco-responsables

Les emballages à visée écologique se distinguent par leur faible impact environnemental. Ils recouvrent cependant différentes appellations, notamment en fonction de leur composition, de leur provenance ou de la façon dont ils sont valorisés en fin de vie. Parmi eux, on retrouve les emballages biodégradables, décomposés par la nature elle-même, les emballages biosourcés issus de matières végétales, ceux porteurs de certifications prouvant leur origine durable et leur engagement dans une politique éco-responsable, les emballages recyclés ou recyclables, les emballages upcyclés dits de seconde main et détournés de leur usage premier pour servir autrement, et enfin l’approvisionnement local, limitant l’empreinte carbone.

Quels sont les critères d’un emballage écologique ?

Pour qu’un emballage puisse être qualifié d’écologique, il doit respecter certains critères. Ici il n’est pas question que de matériau, mais également de sourcing, de méthodes de production et de stratégies à mettre en place pour assurer une éco-conception.

  • Limiter le recours aux ressources naturelles : utiliser des matériaux recyclés évite de piocher dans les ressources naturelles pour extraire de nouvelles matières premières, diminuant de même l’empreinte carbone qui en découle et du transport de ces matières.
  • Utiliser des matériaux biodégradables ou compostables : leur décomposition rapide en moins de 6 mois ne perturbe pas l’écosystème environnant grâce aux micro-organismes présents dans le sol.
  • Choisir des méthodes de production durables : un approvisionnement mesuré, avec des matières premières naturelles issues d’une agriculture raisonnée ou de forêts gérées durablement, utiliser les énergies renouvelables et réduire les produits phytosanitaires.

Pour autant, il existe des stratégies d’éco-conception simples à mettre en œuvre, telles que :

  • Diminuer la quantité de matière.
  • Réutiliser les emballages déjà existants.
  • Faciliter la recyclabilité des emballages de façon à les intégrer dans le circuit de recyclage.
  • S’assurer que les matériaux de fabrication proviennent de sources durables et respectueuses de l’environnement.

Quels sont les pièges courants du développement dit durable ?

Comme le développement durable est à la mode, il est de bon ton pour les industriels de se vanter de sa mise en œuvre. Ces entreprises annoncent des valeurs éco-responsables, une politique environnementale pérenne afin de montrer une image verte pour séduire de nouveaux consommateurs. La réalité qui se cache derrière ces intentions n’est pas aussi louable car nombre de ces entreprises ne modifient pas leurs pratiques délétères.
Parmi les pièges les plus courants du développement durable, on trouve le greenwashing, le fait de recourir aux énergies renouvelables sans considérer l’empreinte carbone pour les produire ou les acheminer, mettre en place des normes écologiques insuffisantes et enfin occulter certaines données sur leurs pratiques environnementales.

Le greenwashing

En français éco-blanchiment, le greenwashing n’est rien d’autre qu’une technique de marketing qui consiste à promouvoir un produit ou un service en utilisant des mots appartenant à l’écologie. Le problème étant que ce produit ou ce service n’a rien d’écologique. Il peut s’agir de produits annoncés comme biodégradables alors qu’ils ne le sont pas. Ces entreprises peuvent aussi mettre en avant leur stratégie pour réduire leur empreinte carbone en camouflant la nocivité de leurs activités sur l’environnement.

Les énergies renouvelables

Si les énergies renouvelables apparaissent comme une solution écologique, elles le sont seulement si on tient compte de leur empreinte écologique. Une usine, qui fonctionnerait à l’énergie solaire mais qui produirait des emballages en plastique polluants, ne pourrait pas se targuer de produire écologique.

Les normes écologiques insuffisantes

Adopter des normes écologiques pas assez strictes constitue également un piège dans lequel les industriels peuvent engager les consommateurs. Les normes insuffisantes ne garantissent pas la sécurité de l’environnement, notamment la préservation des ressources naturelles. Parmi les normes efficaces, on retrouve les normes ISO 14000, concernant le management environnemental, les normes ISO 26000 pour l’application d’une démarche RSE éco-responsable, et enfin les normes ISO 5000 visant spécifiquement la consommation énergétique et l’émission des gaz à effet de serre.

L’absence de transparence sur les données et/ou les pratiques

Les industriels communiquent volontiers sur les chiffres ou les actions qui les valorisent. Ils ont tendance à minimiser voire dissimuler des pratiques douteuses ou de mauvais chiffres concernant leur empreinte carbone, le taux de recyclage de leurs emballages, la proportion de matériaux non recyclables, etc. Ces entreprises entrent très souvent en contradiction avec les valeurs environnementales qu’elles affichent.

Vous l’aurez compris, les étiquettes et allégations ne sont pas toujours fiables. Il faut parfois chercher les informations, se renseigner sur les matériaux, les méthodes de production des emballages. Les équipes CGE Emballages sont à votre disposition pour répondre à toutes vos exigences de démarche éco-responsable. Nos emballages respectueux de l’environnement s’inscrivent dans une politique RSE au service de vos consommateurs.

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